Encore une semaine de dingue...

Lundi la prof d'Histoire nous rend le contrôle que je pensais avoir à demi raté...
12,5. J'assure quand même.
Je ne me mets pas la pression. Mais je suis quand même contente quand j'obtiens de bons résultats parce que même si les notes ne sont qu'un léger reflet du travail, elles comptent aux yeux de certaines personnes (au hasard : EUX).
Au Volley, la sirène est de retour...
Fin du cours, mon auriculaire gauche se prend un ballon en pleine face. Ouille ouille ouille.
J'ai encore mal...

Mardi contrôle d'espagnol.
Pas eu le temps de réussir. Ouarf.
À 14h30, on présente notre film de TPE : "Sueño de luna" à nos deux profs.
Elles adorent. On fête ça avec Nestea, Minute Maid tropical et Kinder bueno à la cafèt'.
YEEEEEES !
Vers 16h20, après avoir corrigé la monstrueuse faute d'ortographe de Marion "La forêt apparé" : "je ne comprends pas pourquoi l'ordinateur me dit qu'il y a une erreur ???", je m'étale de tout mon long, sur le dos...
Laura ne peut plus s'arrêter de rire.
Moi j'en ai les larmes aux yeux tellement j'ai mal.
La prof d'espagnol me demande si ça va.
Ouille ouille ouille. Mais oui, mais oui. Tout baigne.
(AAAAAAAAAAAAAAAAÏE !!!!!!!!!!)
Je rentre du lycée avec A. Y'a pas expression scénique.
Mardi bizarre.

Mercredi. Euh. Rien de spécial.
Ah si, j'ai un nouveau parfum !
Et puis aussi, l'invité d'ECLECTIK ce matin, c'est Jean-Louis Aubert. J'adore sa dernière chanson "Parle-moi".

Jeudi. Commentaire écrit de latin.
Impression d'avoir plutôt bien réussi.
À 9h, heure de grève dans tout l'établissement pour "apporter notre soutien à la prof qui a été agressée".
Du coup on est viré du CDI, pas d'étude non plus.
Obligée de faire mes devoirs sur le banc.
Bon.
Débat en français.
La prof a raison. Mais bon...
Je préfère me taire. Cette histoire m'exaspère.

Vendredi. Contrôle d'anglais (j'ai eu 14 !! Youuuupi !).
Petite déprime filée. Comme une métaphore.
On parle avenir avec la prof au thermos.
Un ptit midi Jean-Louis Aubert et Jean Jacques Goldman avec Florent. "Tu viens dîner à la maison ce soir, Jean Jacques ?" "Hmmm Bonne idée !".
Kinder bueno et confidences avec Christine à la récré.
Câlin d'un Boskoop tristounet devant "Un, Dos, Tres".

L'année dernière, je croyais que pour affirmer qu'on était soi, qu'on était grand et tout et tout, fallait trouver des choses qu'on aimait et d'autres qu'on aimait pas.
Maintenant je me dis que c'était un peu bête... Lorsqu'Elle m'avait demandé de son oeil joueur : "et si j'allumais une petite cigarette là, après le repas, tu dirais quoi ?..." et que je répondais "Je m'en irais".
Je trouve ma réponse vraiment bête. Je pensais : alors, voilà, je suis une fille de 14 ans et demi, je suis grande, quelqu'un m'aime, j'aime pas les cigarettes, j'ai peur du feu et j'aime les femmes.
Bon c'est vrai, j'ai peur du feu. C'est vrai aussi que j'aime les femmes. Et puis bon, l'odeur des cigarettes ne m'enchante pas. Mais j'ai l'impression que j'étais carrément partie, encore une fois dans des principes débiles que je m'imposais.
Parce qu'en fait je m'en fous.
Si ça Lui fait plaisir de fumer une cigarette, c'est le principal.
J'aime pas trop l'odeur. ça m'pique un peu les yeux.
Je ne vois pas trop des cigarettes dans son appartement, ça dépend de l'ambiance ces choses là, non ?
ça va pas avec un endroit clair où règne ordre, parfum délicat et pensées très précises.
Dans une pièce un peu plus sombre avec guitare et rock'n'roll, ça va mieux.
Oh, je sais, c'est des clichés. Mais bon. Faut bien les faire un peu exister. Ouarf. Je sais, j'suis pas drôle.
Je ne sais pas ce que ça vient faire là. Et c'est pas grave.

J'essaye de me libérer un peu.
D'être un peu comme les autres.
D'essayer de me faire comprendre.
Même si c'est pas facile.

Je termine sur cette phrase d'un certain Monsieur...

"C'est toujours plus facile d'être du côté du mal. Quand on est du côté du bien, on en voit de toutes les couleurs*. Regarde Jésus par exemple."



*Il n'avait pas dit ça comme ça "on en voit de toutes les couleurs" mais j'aime pas mettre de grossièretés dans mon joueb. J'veux pas parler comme EUX.